Alors que depuis des décennies, les entreprises répondent à la volonté d’être efficaces, productives, compétitives, elles sont tenues également d’être plus durables ; eu égard à la préservation de l’environnement. Pour cela, une stratégie RSE est à mettre en place.
Loin d’être statique, elle doit évoluer avec le temps. Comment choisir les premières actions à mettre en place, pour ne pas se démotiver et répondre à ces injonctions ?
Quelles sont les actions à mettre en place dans sa stratégie RSE ?
Comment réduire son impact environnemental ? La question est de taille et cependant, toutes les entreprises à leurs différents niveaux sont tenues de se la poser et d’y apporter des réponses.
Heureusement, elles peuvent compter sur les idées de leurs collaborateurs car il ne s’agit pas forcément d’une démarche descendante et toutes les réflexions sont bonnes à prendre pour évoluer positivement dans ce domaine.
Que l’on ait nommé une personne dédiée ou que la démarche reste du fait du chef d’entreprise, il est important de communiquer sur ces nouvelles valeurs et de faire comprendre les enjeux qui, peut-être, ne sont pas clairs pour tous.
Car si la préservation de la planète est l’enjeu ultime, communiquer sur son envie de participer contribue également à asseoir la réputation d’une structure, à fidéliser des clients et en attirer de nouveaux. La marque employeur et l’image de marque s’en voient renforcées ce qui est un vrai plus.
Mais quelles sont les actions qu’il est possible de mettre en place ? Inutile dans un premier temps de chercher des choses compliquées : certaines choses peuvent être facilement mises en place comme la réduction de l’utilisation du papier ou encore le recyclage des mégots.
Ce que l’on peut mettre en place quand on veut faire une communication RSE réussie
Réduire sa consommation de papier s’avère généralement plus simple qu’il n’y parait, notamment depuis l’instauration de la transition numérique. Cependant, il est important d’aller plus loin.
Sachant le nombre de français qui fument encore des cigarettes classiques (par rapport à la cigarette électronique), il est évident que l’entreprise compte en son sein des collaborateurs fumeurs. Sans compter les fournisseurs, clients et visiteurs qui poussent les portes tous les jours de la structure.
Il est possible de recycler les mégots. Pour cela, il suffit de commander des cendriers de collecte pour les mégots avec sacs et jauge de remplissage et de prendre des kits de sensibilisation pour expliquer les méfaits des restes de cigarettes sur l’environnement, et notamment en milieu aquatique.
Conscients alors qu’il est urgent d’agir, les personnes sensibilisées auront certainement plus à cœur de ne plus jeter leurs mégots et de les mettre dans ces cendriers.
Quand ils sont remplis ; et il est important de communiquer sur ce qui va en être fait ; ils sont triés, nettoyés et chaque élément va trouver une seconde vie.
A part quelques substances chimiques, tout est traité par des entreprises de recyclage. Dans différents contenants sont mis les morceaux de papier du filtre, l’acétate de cellulose et les brins de tabac.
Que peut-on en faire ? Le papier sera bien entendu réemployé en tant que tel et sera peut-être demain un manuel scolaire. L’acétate a prouvé ses vertus isolantes et est donc utilisé conjointement par les entreprises du bâtiment et celles du textile pour faire des panneaux d’isolation ou encore des doublures de manteaux.
Enfin, le tabac qui est un végétal va pouvoir, par le biais d’un passage au composteur, enrichir de futures plantations et retrouver sa place dans le monde du vivant.
Alors que les mégots constituent une pollution visuelle et environnementale, ils peuvent être recyclés à 100% : qui pourrait s’en douter ? Les entreprises peuvent tout à fait communiquer sur leur engagement à ce sujet dans le cadre de leur pratique RSE.
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