Comment refroidir un liquide ou un gaz ? En fonction des activités, cette question peut se poser chez un professionnel. Un échangeur de chaleur ou échangeur thermique peut être la solution. Comment cela fonctionne et quelles précautions prendre pour prendre le meilleur modèle et le conserver longtemps ?
Echangeur de chaleur à plaque : cela fonctionne comment ?
En étudiant un peu l’énergie, on apprend vite qu’elle recherche toujours l’équilibre. C’est en partant de ce principe que les fabricants ont créé différents échangeurs thermiques. Un liquide ou un gaz froid va toujours respecter le principe d’égalisation pour aller vers un gaz ou un liquide chaud par rayonnement, par conduction ou encore par convection.
En fonction des fluides, on utilise différents types d’échangeurs (condenseurs, refroidisseurs…) mais aussi différents types de moyens de faire circuler ces fluides pour les transformer. Cela peut être par le biais de serpentins ou encore de plaques.
Le type d’échangeur thermique est choisi en fonction de la nature du fluide, de la température qui doit être atteinte par exemple et conserver, du type de process etc…
Il existe quasiment une dizaine de paramètres qui sont obligatoires pour répondre à un problème thermique donné dont la capacité thermique, les pertes de charge ou encore la pression.
Ce sont donc des machines qui sont élaborées quasiment sur-mesure pour répondre à des besoins précis. On peut comprendre qu’il faille des machines dans l’industrie agroalimentaire et que cela en sera d’autres dans d’autres activités, même si le principe de base reste identique.
Augmenter la durée de vie de son échangeur thermique
Un fluide ou un liquide froid ou chaud va donc passer par le biais de différentes plaques pour trouver son équivalence de l’autre côté de l’échangeur à plaques.
Un échangeur thermique ; qu’il soit à plaques ou encore à serpentins ; subit donc pendant toute la durée du processus des écarts importants de température. Les plaques sont reliées entre elles par des joints qui sous l’effet de la chaleur et du froid vont se dilater et se rétracter. Il est facile de comprendre qu’il s’agit de consommables qu’il faut remplacer plus ou moins régulièrement tout comme il peut être utile de changer certaines plaques au bout d’un moment.
Même si cela fait partie de la vie normale d’un échangeur à plaques, pour l’industriel ou le professionnel, cela représente forcément un coût dont il doit avoir conscience. Comment faire pour que l’échangeur thermique fonctionne bien et ce, pendant des années ?
Même si le remplacement de certaines pièces semble donc inéluctable, il faut veiller à certains points pour garantir une longue vie à son matériel.
Lors du remplacement des consommables, il faut bien entendu s’assurer de prendre les pièces compatibles et donc ne pas se tromper en renseignant le marque et le modèle de l’échangeur à plaques.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’il est obligatoire de nettoyer régulièrement ce type de machine qui va s’encrasser au fil des mois car soumis à un environnement qui peut être sale.
Les poussières vont venir encrasser les mécanismes en se collant à la graisse des parties métalliques. Ne fonctionnant pas à la bonne vitesse, cela peut avoir une incidence sur le temps de production, va forcément faire peiner le moteur. Ce dernier peut avoir des dysfonctionnements et en attendant va consommer davantage. Le fait de ne pas remplacer les joints en temps et en heure peut causer des problèmes d’étanchéité et donc une perte de fluide ou de liquide.
Qui appeler pour ce type d’entretien ? Un professionnel du génie climatique, bien entendu. Selon le type d’appareil, mais aussi le niveau d’encrassement, diverses solutions peuvent être mises en place pour entretenir l’échangeur à chaleur à plaques.
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